30 novembre ATELIER SUR LE PLAN D'ACTION POUR LE PILIER EUROPÉEN DES DROITS SOCIAUX
Le 12 novembre 2020, EFEE a participé à un atelier pour les partenaires sociaux sur le plan d'action pour le pilier européen des droits sociaux (EPSR), avec la conseillère spéciale du commissaire Schmit, Andrea Nahles. L'atelier a rassemblé des partenaires sociaux de divers secteurs pour discuter de l'avenir du dialogue social au niveau de l'UE, et de la manière dont cela devrait se refléter dans le plan d'action sur le RPEP. L'atelier a été divisé en trois sessions principales : (1) la nécessité d'accroître la visibilité et la sensibilisation au dialogue social européen, (2) l'amélioration des structures et des processus du dialogue social européen, et (3) le soutien au renforcement des capacités des partenaires sociaux nationaux.
L'atelier a été ouvert par la conseillère spéciale Andrea Nahles, qui a souligné le rôle important du dialogue social au niveau européen et a salué le travail déjà accompli par les participants. Elle a toutefois noté qu'il existe encore divers obstacles empêchant les partenaires sociaux de fonctionner de manière optimale au niveau européen et a exprimé son souhait d'identifier et d'éliminer ces obstacles grâce à ce nouveau plan d'action. Plusieurs contributions faites au cours de la première session ont souligné la nécessité de profiter de la crise actuelle pour revitaliser le processus de dialogue social européen. Il a été noté que si la sensibilisation est un facteur essentiel, elle ne peut être efficace que si les partenaires sociaux sont impliqués de manière structurelle et effective dans l'élaboration des politiques européennes. Plus précisément, il est essentiel de souligner que le dialogue social tripartite ne peut être fort que s'il existe un dialogue social bipartite fort.
Au cours de la deuxième session, les parties prenantes, tant du côté des employeurs que du côté des syndicats, ont exprimé la nécessité d'apporter un certain nombre d'améliorations importantes à la structure du paysage du dialogue social européen. Plus important encore, la Commission européenne doit accorder la priorité à la nécessité de consulter les partenaires sociaux de manière significative, en privilégiant la qualité à la quantité, afin de s'assurer que le rôle spécifique des partenaires sociaux se reflète dans la politique, les évaluations d'impact et les instruments de financement de l'UE. À cet égard, il a en outre été noté que les partenaires sectoriels et intersectoriels devraient être consultés de la même manière afin d'utiliser de manière optimale leur expertise.
Le point de discussion le plus important de la session finale a tourné autour du renforcement des capacités du dialogue social sectoriel et de son financement. Il a été noté que le renforcement des capacités du dialogue social sectoriel est un problème pour les partenaires sociaux des deux côtés de l'allée car il a un impact sur l'efficacité entière du processus. Il est donc primordial de faire des ressources et du financement du renforcement des capacités et des réunions de dialogue social au niveau de l'UE une priorité, si nous voulons que le dialogue social devienne une réussite à l'avenir. À cet égard, il a également été conclu que la Commission européenne devrait veiller tout particulièrement à respecter l'autonomie des partenaires sociaux à tous les niveaux et à maintenir leur statut impartial au sein du processus de dialogue social.
Les partenaires sociaux enverront à Mme Nahles leurs remarques finales avant la fin de 2020. Le rapport de la conseillère spéciale devrait ensuite être publié au début du mois de février, avant la publication du plan d'action pour le pilier européen des droits sociaux plus tard dans le mois.
Les parties prenantes peuvent encore soumettre leur propre contribution au plan d'action sur le pilier européen des droits sociaux jusqu'au 30 novembre 2020.
Pour plus de détails, veuillez contacter isaline.ossieur@educationemployers.eu
Pas de commentaires